samedi 16 avril 2022

de Pâques 2022

 

de Pâques 2022 et de la Lune Rousse  

 

En préambule de cette chronique et pour vous présenter la suite c’est-à-dire les risques que va amener la prochaine Lune Rousse, je tiens à vous alerter sur trop d’optimisme face au beau temps qui règne cette année sur notre week-end pascal. Il a fait plutôt mauvais temps à la Noël 2021, du moins chez nous dans le Midi, et on pouvait se demander si le dicton bien connu rapprochant le temps de Noël de celui de Pâques pouvait s’inverser « Noël au balcon Pâques aux tisons ». Donc cette année c’était plutôt « Noël aux tisons Pâques au balcon » ! Et voilà que ça se confirme. Cela peut aussi s’expliquer puisque « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la lune (c’est-à-dire la pleine lune) qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après ».  Ou pour être plus clair « Pâques est le premier dimanche qui suit la première Pleine Lune de Printemps ». C’est-à-dire la Pleine lune de la lunaison qui se produit après l’équinoxe de printemps. Vous suivez ? en d’autres termes, l’équinoxe était le 20 mars. La lunaison qui suit cette date de l’équinoxe a commencé le 1er avril et se terminera le 30 avril. La Pleine Lune de cette lunaison est le 16 avril et donc Pâques est bien le premier dimanche après la première Pleine Lune qui se produit après l’équinoxe. Vous suivez encore ? C’est très important de bien comprendre cela car ça se complique ensuite. La lune nous donne toujours des indications précieuses pour prévoir le temps, quoiqu’en disent ceux qui ne le croient pas parce qu’en effet, elle n’a pas de rayonnement, et donc théoriquement pas d’influence. Il faut bien savoir à quel moment situer la Lune Rousse, cette lunaison redoutée qui amène souvent du mauvais temps et qui est marquée par les fameux Saints de Glace. Elle est la lunaison qui commence après la fête de Pâques. Or la Lune Rousse cette année est très tardive puisqu’elle ne sera que du 30 avril au 30 mai. 

Si j’insiste sur ces dates c’est qu’un célèbre magazine, bien connu dans nos chaumières et une si bonne référence dans le monde paysan mais que je ne peux nommer ici, se trompe une nouvelle fois cette année sur ces dates et les définitions que les déterminent. Interrogée par mes soins la rédaction me répond que la Lune Rousse avec le dérèglement climatique se produit de plus en plus tôt, à preuve les gels constatés cette année comme l’an dernier aussi, en fin mars et début avril. Comme si on pouvait commander au temps ! Eh non ! ils oublient que nos Anciens, grâce à leurs constats, avaient bien déterminé ces risques de mauvais temps et « d’effet de lune rousse » comme pour cette période sur laquelle je vous ai entretenu, récemment, bien connue et redoutée aussi dans le monde paysan, que sont « les Jours de la Vieille » ou « les jours de la vache » ou « Li vaquerieu ».

Non on ne peut pas décider arbitrairement que la Lune Rousse ne se produit plus au même moment et que la règle de sa détermination a changé. Une fois de plus je dis et redis, sans nier le réchauffement climatique, qu’il faut regarder la Lune et ses phases comme des indications, des balises sur le temps qu’il risque de faire. La lune Rousse n’est pas encore là et nous ne serons tranquille et rassurés comme disent les dictons qu’après cette redoutable lunaison à venir.  Si on dit « En avril ne te découvre pas d’un fil » c’est bien qu’on a constaté ces changements de temps de fin avril. Je peux citer : « O mes d’obriéou quittès pas eu piéou » ; « celui qui s’allège avant le mois de mai, certainement ne sait pas ce qu’il fait » ; « On n’est pas sorti de l’hiver qu’avril n’ait montré son derrière » ou de façon plus élégante « qu’avril ne soit laissé derrière » ; « L’hiver n’est jamais achevé que la lune d’avril ne nous ait houspillés » ; «  l’hiver n’est point passé, que la lune rousse n’ai décliné » . Faut-il encore des preuves à ce que j’essaie d’expliquer ? 

Voila une explication plus scientifique, en tous cas le site internet qui publie ce genre de prévision me parait sérieux si j’en juge par ce que j’observe et les rapprochements que je fais avec mes propres observations. A ce jour je lis et je cite : « du 1er mai jusque vers le 6 mai, le flux des électrons serait très bas apportant un temps assez frais pour la saison sur l’ensemble des régions ». « du 7 jusque vers le 15 globalement, tous les paramètres liés au soleil seraient à la hausse ; les basses pressions domineraient encore le pourtour méditerranéen mais reviendraient également sur l’Atlantique. Le flux pourrait alors être de secteur Est-Sud-Est ramenant de l’air particulièrement instable dans le Sud et l’Ouest en particulier. »

Je vois aussi que les sites de météorologies nous annoncent, du moins pour le Sud où je suis, des jours pluvieux les 20, 21, 22, 23 avril avec à peine 8° les 23, 24 ce qui correspond exactement aux tous premiers saints de Glace, ceux qu’on appelle « les Cavaliers », Saint Georges le 23 et Saint Marc le 25, si bien connus notamment dans nos Cévennes où commençait autrefois l’élevage des vers à soie. La pluie d’avril si elle est attendue, fait couler le pollen des fleurs. « S’il pleut le jour de Saint Marc, les guignes couvriront le parc » c’est à dire que les cerises tomberont avant d’être mûres. « Quand Saint Marc nous trempe, adieu les rentes ! » ; « S’il tombe de l’eau à la saint Marc, il n'est ni fri ni fra ».  Quant au 30 avril pour la saint Eutrope, jour de début de la Lune Rousse : « Saint Eutrope mouillé, cerises estropiées. »

Il me faut ajouter encore que le 30 avril il y a une éclipse de soleil, et le 16 mai une éclipse de lune, soit deux très mauvaises indications pour le temps sur cette lunaison redoutable qui sera surtout sur le mois de mai.  Les 16 et 17 mai il y aura aussi de grandes marées. Faut-il dire encore que les seuls saints de glace que l’on site, en oubliant tous les autres sont les 11, 12 et 13 mai, et que au-delà le dernier de la série est saint Urbain le 25 mai « Urbinet le pire de tous quand il s’y met, casse le robinet ». Perdu à la fin du mois mais encore en lunaison de « Lune Rousse », en pays de vigne, on promenait saint Urbain quand il faisait beau, et « on lui foutait le cul dans les orties » quand il gelait.  « Quand la saint Urbain est passée, le vigneron est rassuré » ou « Après la saint Urbain, il ne gèle ni pain ». Enfin nous sortirons de ces risques liés à la Lune Rousse « A l’ascension dernier frisson », cette année le 26 mai.

Sur le registre du « c’est déjà arrivé » ou « cela s’est déjà produit » je note en 2000 vague de chaleur du 20 au 22 avril, en 2001 avril froid et pluvieux avec même de la neige le 15 avril.  2002 avril est le 7e mois consécutif déficitaire en pluie, comme cette année !  2003 est très beau et chaud. 2004 avril est sec et froid. 2005 il neige à Grenoble et dans la Drôme et l’Isère. 2006 coup de froid le 5 avril et aussi le 30 avril. Et je pourrais continuer ces énumérations.

Comme l’an dernier et un « ras le bol » que j’avais alors publié en lien avec « le temps qu’il fait et des saisons, dictons fêtes et traditions » je voudrais, tout en vous souhaitant de Bonnes Pâques et de profiter au maximum du temps qu’il fait, vous mettre en garde. Oui il fait beau. Non le mauvais temps n’est pas fini. Non tous ces changements de temps et ces décalages dans les saisons ne sont pas uniquement liés au réchauffement climatique. Nos vieux dictons sont là pour le prouver ! Non on ne peut pas commander au temps, et donc à quoi sert-il de vouloir, par des règles administratives décréter que le printemps commence désormais le 1er mars et l’été le 1er juin et ainsi de suite. Non le changement d’heure et le passage à l’heure d’été, ce qui est souhaité majoritairement, n’est pas la solution idéale car c’est la plus éloignée de la réalité de la course du soleil. Oui c’est difficile par pure décision administrative de dire que c’est la même heure à Budapest et à Brest. Non je n’ai pas la prétention d’être un prévisionniste du temps !

Soyons modestes face au temps qu’il fait et respectons la nature.  C’est ça mon message et le message de fond de mes chroniques. Oui faisons des efforts, mais soyons logiques. Ok pour les recommandations du GIEC. Mais a-t-on fait une fois le rapprochement entre le coût global d’une réunion du GIEC et l’efficacité des décisions qu’il préconise ?

Et que nos médias arrêtent de faire du sensationnel et nous permettent par les informations qu’elles diffusent d’avoir une vision à long terme. C’est leur devoir !

Ah oui c’est difficile ? Comment voulez-vous, me diriez-vous, que nos médias, alors que ce we c’est la fête et qu’il y a des vacances, nous disent qu’il va peut-être faire du mauvais temps ?

Il faut positiver ! mais si je positive trop j’ai deux barres au test Covid et j’entre donc dans un contexte d’interdits très négatifs tels que ceux que la Secu vient de m’envoyer. Pour m’en sortir il faut être négatif alors je pourrais positiver. Alors pour sortir de cette parenthèse personnelle, et en guise de voeux de Bonnes Pâques, je dis avec Aragon et Ferrat : « le poète a toujours raison » !

Oui le temps, et rien d’autre ! comme l’écrit Charles Aznavour, avec ces paroles où on retrouve le temps de la guerre, le temps des vacances, le temps des mensonges, le temps du mauvais temps aussi :

Le temps et rien d'autre, Le tien, le mien, Celui qu'on veut nôtre, Le temps passé, Celui qui va naître, Le temps d'aimer, Et de disparaître, Le temps des pleurs, Le temps de la chance, Le temps qui meurt, Le temps des vacances, Le temps glorieux, Le temps d'avant-guerre, Le temps des jeux, Le temps des affaires,  Le temps joyeux, Le temps des mensonges, Le temps frileux, Et le temps des songes, Le temps des crues, Le temps des folies, Le temps perdu, Le temps de la vie, Le temps qui vient, Jamais ne s'arrête, Et je sais bien, Que la vie est faite, du temps des uns, Et do temps des autres, Le tien, le mien, Peut devenir nôtre… Le temps, le temps, le temps !

Addisias

Jean Mignot le 16 avril 2022

lundi 4 avril 2022

Aurions - nous perdu la mémoire ?

 Aurions-nous perdu la mémoire ? …on parle d’exceptionnel ce soir et on précise même qu’on n’a pas vu pareil froid depuis 75 ans.. ! bizarre bizarre, moi je relève, qu'il n'a pas fait si froid qu'en 1947 comme le disent les médias ! Il faudrait qu'ils donnent leurs sources... .

Moi je note pour 1947 donc il y a 75 ans :
1947
26 mars 1947:Coup de froid. –2.0° à Marseille !
29 mars 1947:Chaud. Min. 11.8° à Lyon
avril 1947:très chaud, très sec, ensoleillé (T 12.8 ° ! ! , P 17 / 3 !, S 262!) le plus chaud à Genève entre 1900 et 1999. Moyenne St-Etienne 12.0°
6 avril 1947:Très beau, de 5 à 20° à Bordeaux (Pâques)
7 avril 1947:min. 12.4° à Strasbourg
24 avril 1947:Très chaud. 30° à Marseille, 26.7° à Perpignan
25 avril 1947: 30.6° à Bordeaux, 26.0° à Bourges, 32.1° à Mont-de-Marsan 31° à Biarritz, 28° en Touraine, 29° à Châteauroux (min. 6° !)
26 avril 1947:28.2° à Bordeaux (min. 13.0°), 28.8° à St-Etienne, 28.0°. Toulouse. Min. 13.2° à Bourges et 13.4° à Châteauroux
27 avril 1947:29.0° à Bordeaux (min. 16.4°), 26.2° à Bourges, 27.0° à Châteauroux, 27.9° à Lyon, 28.3° à St-Etienne (min. 11.5°)
28 avril 1947:30.4° à Perpignan
29 avril 1947:28.1° à Perpignan (min. 17.2). Min. 17.8° à Marseille
Par contre il y a bien moins de temps que ça.. on peut relever
Avril 1970
2 et 3 avril 1970 : Neige, tenant au sol, dans le Dijonnais, -0.6° à Rennes, max. 6.3° à Tours et 7.5° à Toulouse
3 avril 1970 : -3° à Bordeaux, -0.5° à Cannes, -1.6° à Toulouse, 3.6° à Perpignan. Max. 5° à Lyon
4 avril 1970 : -5° au Mont-de-Marsan
5 avril 1970 :20 cm de neige à Monthey. Il y a 3 m à Montana. Pas plus de 4.4° à St-Etienne
6 avril 1970 : Couvert. –3.1° à Montélimar, -3.1° à St-Etienne et –2.1° à Lyon, -7.5° à Bourg-st-Maurice
7 au 10 avril 1970 : temps pluvio – neigeux, surtout les 8 et 9
8 avril 1970 : Encore 168 cm de neige au sol à Leysin ! -1.2° à Bordeaux et –1.4° à Rennes
9 avril 1970 : -1.4° à Lyon et 0.5° à Perpignan. Max. 5.5° à Bourges
10 avril 1970 :3° à Nice. Il y a 310 cm de neige au col de la Porte (isère
Avril 1973:
Glacial (T 6.4° ! !, P 71 / 8, S 177)
1er avril 1973 :40 cm de neige à Bourgoin (Ain)
2 avril 1973 : Tempête dans le Nord Pas de Calais, 130 km/h à Lille
3 avril 1973 : Neige
4 avril 1973 : Glacial, -4.9° à Chartres, -7° à Nevers, -3.2° à Bourges, -2.9° à Châteauroux, -2.8° à Tours et –1.8° à Toulouse. Beau.
5 avril 1973 : Beau. -4.8° à St-Etienne et –3.2° à Bourges
6 avril 1973 : Beau.
8 avril 1973 : -3.1° à Tours et –2.0° à bourges
9 avril 1973 : Forte neige dans l’Ain. Forte neige en Suisse orientale (avion en perdition). Pas plus de 9.3° à Perpignan et 8.9° à Marseille
10 avril 1973 : Glacial. Pas plus de 1° à Grenoble et à Besançon, max. 7.0° à Châteauroux, 4.6° à Lyon, 8.6° à Marseille, 2.8° à Strasbourg, 23 cm de neige à Privas, neige à Lyon, Mâcon, Aix en Provence
11 avril 1973 : -2.6° à Nantes, -3.6° à Bourges, -2.6° à Châteauroux, -1.5° à Bordeaux, -2.6° à Nevers, 9 jours de giboulées et 2 de gel dans le Lavaux
Avril 1974
19 avril 1974 : Glacial ! -3.9° à Nevers, -4.9° à Grenoble, -6.0° à St-Etienne, -5° à Vichy, -4° à Nancy
20 avril 1974 :1.8° à Toulouse et 3.5° à Perpignan
21 avril 1974 : -3.3° à St-Etienne
-1.9° à Bourges. Pas plus de 9.4° à Toulouse et 10.2° à Perpignan
Avril 1975
2 avril 1975 : -4.9° à St-Etienne, -2.0° et max. 5.8° à Bourges
3 avril 1975 : -0.9° à Paris
4 avril 1975 : Gelées. –2.8° à Lyon. Pas plus de 6.0° à Châteauroux, 7.2° à Bourges, 8.0° à Bordeaux et 9.4° à Marseille
5 avril 1975 : Neige, avalanches les 5 et 6 dans les Alpes suisses, -1.8° à Dax, -2.5° à Lyon, -2.0° à Bordeaux, -0.6° à Tours. Pas plus de 5.7° à Bordeaux, 7.2° à Bourges et 7.3° à Perpignan
6 avril 1975 : -3.0° à Dieppe, -2.5° à Bourges et –2.1° à tours. Pas plus de 6.9° à Perpignan
7 avril 1975 :18 cm de neige à grenoble. –4° à Evreux, -2.9° à Lyon, -2.5° à Strasbourg et 1.7° à Perpignan
9 avril 1975 : pas plus de 5.9° à Rennes
10 avril 1975 :12 cm de neige à Lille, 18 cm à Grenoble, -2.7° à Châteauroux, -2.4° à Bordeaux. Il neige à Nice (chute de neige des plus tardives pour Nice)
11 avril 1975 : Dernière neige à Vallorbe
11 et 12 avril 1975 : Gelées
14 avril 1975 : -0.1° à Nîmes
9 au 13 avril 1976 : Gelées !
Avril 1977
8 avril 1977 : Glacial. Neige presque partout. Pas plus de 7.0° à Bourges, 5.6° à Lyon, 8.1° à Rennes et 6.2° à Strasbourg
9 avril 1977 : Fortes gelées. –4.4° à Orléans, -3.6° à Bourges, -3.0° à Tours.Pas plus de 6.2° à Lyon, 4.1° à St-Etienne et 6.1° à Strasbourg
10 avril 1977 : Pâques glaciales, -5° à Rouen, 0.2° à Perpignan, -0.2° à Bordeaux, -2.5° à Bourges, -2.1° à Rennes. Pas plus de 7° à Ajaccio, 8.8° à Bordeaux, 6.3° à Toulouse, 3.4° à St-Etienne et 8.4° à Perpignan, 6 cm de neige à Toulouse et 4 cm à Perpignan
11 avril 1977 : sévères gelées, compromet vignes et fruitiers, -3.2° à Lyon, -5.4° à St-Etienne, -3.9° à Strasbourg
16 avril 1977 :1.6° à Perpignan
17 avril 1977 : -1.9° à Strasbourg
20 avril 1977 : -0.7° à Bourges
Avril 1978 :avril très froid (St-Etienne moyenne 6,2), 1 orage. Inondations dans le bassin de la Seine (T 7.6 !, P 43 / 4, S 154)
11 avril 1978 : Froid. -2.3° à Brest, -1.8° à Rennes
12 avril 1978 : Froid. -5° à Limoges, -8° à St-Quentin, -9.1° à Aurillac, pas plus de 0° à Lille et 8° à Marseille. Congères de 40 cm à Boulogne sur Mer, au Touquet et St-Omer
14 avril 1978 : pas plus de 4.8° à Bourges, 4.9° à Châteauroux et 7.8° à Tours et Bordeaux
15 avril 1978 : beau à St-Légier, 0.5° à Bordeaux, pas plus de 2.7° à St-Etienne, 4.9° à Lyon et 9.4° à Marseille
16 avril 1978 : -3.1° à Cazaux, -1.9° à Bordeaux et –1.8° à Bourges
17 avril 1978 : Dernière neige à Vallorbe, -4.5° à St-Etienne, -1.7° à Bourges et 3.3° à Perpignan
18 avril 1978 : -0.8° à Lyon
France)
Avril 1979
1er au 12 avril 1979 : Très froid, pluvieux et neigeux
2 avril 1979 : -5° à Besançon
3 avril 1979 : Vent 108 km/h à Besançon. Fort vent à Bordeaux
5 avril 1979 : -2.0° à Rennes
6 avril 1979 : pas plus de 7.8° à Tours
7 avril 1979 : Gelées. –4.8° à St-Etienne
8 avril 1979 :1.6° à Perpignan
9 avril 1979 : -5° à Troyes
11 avril 1979 : pas plus de 3.7° à Paris
6 avril 1980 : Froid (Pâques). De 2.5° à 13.2° à Bordeaux
10 avril 1980 : -1.3° à Toulouse
11 avril 1980 : -0.2° à Toulouse et 1.8° à Perpignan !
14 avril 1980 : couvert, sec
17 avril 1980 : min. 11.0° à Tours…
21 avril 1980 : -0.8° à Rennes
23 avril 1980 : pas plus de 8.4° à St-Etienne et 11.7° à Toulouse
25 avril 1980 : Dernière neige à Vallorbe. Pas plus de 5.2° à Strasbourg
27 avril 1980 :max. 10° à Châteauroux
28 avril 1980 :1° à Chateauroux
1er avril 1984 :4 cm de neige à Paris et dans le Nord
2 au 6 avril 1984 : Glacial. Forte neige le 2, pas plus de 2° à Nancy max. 4.1° à Lyon, 10° à Perpignan, 2.3° à St-Etienne, 3.9° à Strasbourg et 2° à Nancy
3 avril 1984 : -3° à St-Légier, -2.8° à Dinard et –3.2° à Rennes, -2.3° à Châteauroux, -2.9° à Albi. Max. 3.3° à St-Etienne et 2.6° à Strasbourg
4 avril 1984 :4° à St-Légier. 2.1° à Perpignan. Max. 5.7° à Rennes
5 avril 1984 :À nouveau fortes chutes de neige
9 avril 1984 -3° à Marseille
Et après un bon de 19 ans selon le cycle de Méton ( 19  ans  )

Avril 2003 : Très ensoleillé, chaud et sec (T 10.9°, P 41 / 7, S 247 !)
7 et 8 avril 2003 : Violent coup de froid, « bulle glacée » sur le centre de l’Europe dégâts aux arbres fruitiers ainsi qu’à de nombreux arbustes et fleurs.
8 avril 2003 : -5° à Prilly, -3.3° à Châteauroux, -3.6° à Lyon, -7° à St-Etienne, -8.6° à Charleville Mézières, -8° à Grenoble, -6° à Reims et Nancy-7.1° à Clermont-Ferrand
10 avril 2003 : -2.8° à Tours
11 avril 2003 : -2.5° à Tours, -6° à Nevers, -4.2° à Strasbourg. Max. 12.2° à Marseille

Vous voulez plus ! Allons regardons un peu en arrière.. Et ce froid s’est tellement produit souvent qu’il nous a donné les sages dictons du temps de nos Anciens et la joli légende de la Vieille ou de la Vache.
« e li Vaquerieu » écrivait Fréderic Mistral dans Mireille
2003 + 19 = 2022 !!!
Jean Mignot le 4 avril 2022