Histoire de Canicule.. ou jamais vu? ... Histoire de se rafraîchir la mémoire ! ce verbe est bien plus que jamais d'actualité !
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vendredi 15 juillet 2022
A propos de canicule.. histoire de se rafraîchir...
dimanche 3 juillet 2022
du mois de Juillet 2022
Juillet, le
« Quintilis » du calendrier de Romulus, devenu « Julius »
en l’honneur de Jules César sur proposition de Marc-Antoine, son cousin et lieutenant
qui devait devenir ensuite Antoine et rival d’Auguste, ne marque aucun début de
saison mais il reste un mois très flatteur pour les calendriers car il contient
non seulement la fête de la Nation le 14 juillet, mais il marque l’arrivée des
vacances et de la canicule.
Pour Charlemagne il
était le mois de foins et la révolution en avait fait « messidor »,
ce qu’il est bien encore dans ses premiers jours, le mois des moissons avant de
devenir « thermidor » le mois de la canicule qu’il partage avec son
collègue « août ».
« Et je croys se je vous disoye
Les valeurs qui sont en mon fait
Qu’à grant peine creu je seroye,
Et si suis le moys de Juillet,
Je suis joyeux e peu de plet
Pour tous bien faire tost
meurir »
Grand
Calendrier des Bergers de 1496
Juillet c’est le mois
où l’on met le verger en confitures et le potager en conserves.
Depuis le premier du
mois, pas question de chômer : « A la saint Thierry aux champs jours et
nuits ! ».
Les premiers jours de
ce mois sont des jours de références pour la pluie s’il en fait : «
Pluie
que Saint calais ( le 1er) amène durera au moins six semaines »
et pour la fête de la Visitation le 2 « S’il pleut à la
Visitation trente jours de bénédiction ». Las ! cette année
le mois de juillet s’inscrit dans la foulée de juin et s’annonce chaud et sec !
Le nœud lunaire du 9 et
la pleine lune du 13 vont amener ici ou là un temps plus orageux et les orages
du 14 juillet seraient les bienvenus s’ils n’amènent pas trop de grêle. C’est
surtout après le nœud lunaire du 22 que juillet entrera dans la canicule, c’est
à-dire la période où le soleil se lève et se couche en même temps que la constellation
du Grand Chien, l’une des plus anciennes constellations de
l'hémisphère nord, du fait de la présence en son sein de Sirius, l'étoile
la plus brillante du ciel, après le Soleil
Le Grand Chien (Canis Major) est une constellation
un groupe d’étoiles, située au Sud-Ouest d'Orion, dans le prolongement de son
baudrier. Sa principale étoile est
Sirius, la plus brillante du ciel. On y remarque aussi : Mirzam (Bêta) une
super-géante, Adara (Epsilon), une autre super-géante, Muliphein (Gamma), Wezen
(Delta), Aludra (Eta) et Furud (Dzêta). La mythologie
grecque, et plusieurs légendes proposent une explication sur plusieurs d’entre
elles. Orion et son chien pourchassant le Lièvre dans le ciel ;
Aurore qui donna à Céphale un chien capable de vaincre un renard
extraordinaire à la course qui en récompense fut placé par Zeus dans les cieux ;
Actéon et son chien Lélaps ; Céphale et Procris fille du
roi Erechthée d’Athènes à qui Artémis offre un chien extraordinaire ;
Ulysse et de son chien Argos.
Au ier siècle,
le Grand Chien fait partie des 48 constellations répertoriées par Ptolémée
dans son œuvre Almageste.
On parle de « lever
héliaque », c’est-à-dire le moment où une étoile devient visible à l’est
au-dessus de l’horizon, après une période où elle était cachée ou noyée par la luminosité
du soleil. Lors du lever héliaque, l'étoile se lève
pour disparaître presque aussitôt dans les lueurs du jour naissant
Une étoile réapparaît à l'aube,
au-dessus de l'horizon du côté « Est », environ une année après
son précédent lever héliaque, une période qui correspond à l'année héliaque de
l'étoile.
Une année héliaque est très proche,
en moyenne, d'une année sidérale (en moyenne 365,256 363 051
mises à part les différences dues au mouvement propre de l'étoile. Cette
approximation est d'autant plus correcte que l'étoile est proche de
l'écliptique. Si ce n'est pas le cas, l'année héliaque varie en fonction de la
latitude et du moment, en raison de la précision des équinoxes.
Dans l'Egypte antique, le calendrier
était basé sur le lever de Sirius, annonciateur des crues du Nil , indispensables à la
vie du peuple égyptien.
Les Sumériens, les Babyloniens et
les Grecs utilisaient le lever héliaque de plusieurs étoiles pour synchroniser
les activités agricoles.
C’est
cette période qu’on appelle « canicule ». à cause du lever de la constellation
du Chien. Si aujourd’hui ce mot est devenu signe de grosse chaleur, parce que
la période correspond à ce moment où il fait chaud – c’est le thermidor du calendrier
républicain - dans quelques dizaines de milliers d’années, avec le décalage des
systèmes terrestres et planétaires, la canicule tombera en plein hiver !
Quels dictons citer
que je ne vous ai déjà donnés, avec souvent aussitôt son contraire ?
Le 13 juillet « C’est
vers la Saint Hippolyte que le raisin change plus vite ! » on
dit qu’il tourne s’il commence à prendre de la couleur. Mais ce jour c’est
aussi la Saint Eugène. Or : « Pluie à la saint Eugène met le
moissonneur à la gêne » on comprend bien cela car il n’est pas
question d’engranger du blé, du foin ou tout autre moisson si elle est
mouillée. « Mais le soleil pompe l’eau c’est signe de huit jours chauds ! ». On
trouve encore « Du tonnerre à la sainte Marguerite (le 20) le vilain se console vite ;
il n’est jamais assez mouillé pour que le blé soit rouillé ». Le
blé ne craindra plus les caprices du ciel. « Vers la Saint Marguerite toujours
pluie est maudite, le chou réussit le froment pourrit » et Virgile
écrivait « les pluies sont le fléau
des moissons mûres ». Sainte Madeline le 22 arrive avec la canicule
« A la sainte Madeleine, la noix est pleine, la noisette bonne à manger,
le raisin formé, le blé au grenier, la paille au pailler ».
Du 1er au
12 la courbe lunaire est descendante, c’est une bonne période pour tailler, en
particulier ce qui a muri ou fleuri. Puis du 12 au 26 en courbe montante ce
sera le moment de faire des greffes et des boutures.
Avec le 14 juillet
nous avons tendance à penser un peu vite à la prise de la Bastille et aux feux
d’artifice en oubliant bien trop vite les origines des deux.
Certes le 14 juillet
est bien l’anniversaire de la prise de la Bastille mais ce qu’on célèbre ce
jour-là c’est la Fédération, c'est-à-dire ce qui devrait « réunir » !
et symboliser l’Unité Nationale. En 1790 c’était cet enthousiasme qui régnait
sur tout le Champ de mars pour la première grande fête de la Nation. En 1792
l’enthousiasme des premières années de la révolution avait largement commencé de
s’émousser. En 1880, sur proposition de Benjamin Raspail, le président Jules
Ferry promulgua le décret qui fit du 14 juillet notre Fête Nationale, ce qui
valut à bien de petits enfants de certains pays (il faut que je fasse attention
à ce que j’écris pour ne pas être taxé de racisme !) de s’appeler « Fetnat » !. L’esprit
national était encore bien vivant surtout après les guerres. Aujourd’hui on
danse et on tire des feux d’artifice. ! Artifice ?
tiens ! Voilà un mot qui pourrait bien qualifier notre
sentiment patriotique d’aujourd’hui ! L’unité nationale après les
élections que nous venons de vivre, reste bien une question !
Les feux d’artifice
qui réjouissent petits et grands existent depuis bien longtemps. On les
retrouve au XVIe siècle dans un ouvrage italien consacré à la guerre. Certes la
poudre vient de Chine. Mais le premier grand feu d’artifice tiré en France le
fut à Paris place des Vosges, le 7 avril 1612 à l’occasion du mariage de Louis
XIII et d’Anne d’Autriche. La vogue de ces feux se répandit bien vite, tant
l’homme a été attiré de tous temps par l’image du feu et de l’incendie. !
Dès le Moyen-Âge, l’effet lumineux qui accompagnait l’envoi des boulets de
canons exerçait une réelle fascination sur les peuples. Au XVIII e siècle on découvre
les effets rougeoyants que procure l’adjonction de limaille de fer. Claude-Fortuné
Ruggieri perfectionne cette méthode et depuis Louis XV l’entreprise Ruggieri
est indissolublement liée à l’histoire des feux d’artifice. Les cinq frères Ruggieri
s’installent à Paris dès 1730 et ils fondent une véritable dynastie toujours
présente aujourd’hui même si en 1997 elle s’est alliée avec la dynastie des
Lacroix de la région toulousaine. La pyrotechnie est devenue une science que
l’informatique permet de porter au maximum de ses possibilités pour notre
émerveillement. Même si ça fait beaucoup d’argent qui part en fumée et qui
pourrait-être consacré à de plus nobles causes que de réjouir le peuple. !
Comme il est encore
temps de cueillir les plantes médicinales, je vous livre cette recette qui
découle de la « leibothérapie »
ou « Fleurs de Bach ». Le Docteur Edward Bach, un médecin homéopathe et bactériologiste, un Gallois, qui
consacra sa vie à identifier les émotions et à tenter de les rééquilibrer,
persuadé que "pour être en bonne santé, il faut être en harmonie avec son
âme". En se promenant dans la
campagne, il s'était aperçu qu'en passant sa main au-dessus de certaines plantes, il ressentait des
émotions particulières. Il les a donc définies en 7 groupes qui correspondent
aux conflits existant en chacun de nous : la peur, l'incertitude, le manque
d'intérêt pour le présent, la solitude, l'hypersensibilité aux influences, le
découragement ou le désespoir, la préoccupation excessive du bien-être des
autres.
La "mission" des fleurs de Bach vise à
éveiller les qualités qui nous font défaut ou développer celles qui sont en
veilleuse. C'est ainsi que la fleur de l'Orme (Elm) va agir sur la tristesse ou le découragement en
développant une qualité de vaillance et d'optimisme ou que le chèvrefeuille
(Honeysuckle) va faire du bien à celles qui souffrent de nostalgie... En
traitant les déséquilibres émotionnels, ces élixirs améliorent les conditions
physiques.
Au total, le
Dr Bach a déterminé 38 états d'âme représentatifs de l'être humain et il leur a
trouvé 38 correspondances florales. Elles se prennent de façon ponctuelle ou
régulière selon que l'émotion est passagère ou récurrente.
Depuis leur
découverte, il y a quelques dizaines d'années, la préparation des élixirs n'a
pas changé. Il ne s'agit ni de cocktail d'acides aminés, ni d'oligo-éléments.
C'est l'essence de la fleur, son énergie, qui contient l'impulsion
thérapeutique. Les fleurs sont cueillies en pleine floraison, puis diluées dans
de l'eau pure. Le liquide recueilli constitue l'élixir mère.
Les élixirs
s'administrent donc par voie orale, sous forme de gouttes. Ils s'utilisent
également en traitement externe, dilués dans l'eau du bain, en frictions ou en
massages, mélangés à une crème neutre.
Pour une émotion
passagère : versez 3 gouttes de chaque
élixir (chaque flacon possède un compte-gouttes) dans un verre d'eau minérale
faiblement minéralisée, non pétillante. Remuez pendant quelques secondes avant
de boire à petites gorgées. Renouvelez l'opération quatre fois dans la journée
et pendant 1 à 5 jours, le temps de rééquilibrer vos émotions.
En traitement de fond (trois semaines environ)
pour traiter des émotions plus vieilles : dans un compte-gouttes de 30 ml
rempli d'eau minérale non pétillante, versez 3 gouttes de chaque fleur. Agitez.
N'utilisez pas plus de 7 fleurs par flacon. Et versez 4 gouttes de ce mélange
d'élixirs floraux sur la langue, quatre fois par jour entre les repas.
La camomille apaise la
colère et le houx la jalousie. La sauge calme l’impatience - (le 14 juillet dans le calendrier républicain
était le jour « sauge ») – La vigne calme la froideur. La sensation de
souillure disparaîtra avec la fleur de pommier. C’est ainsi qu’on se débarrasse
des angoisses métaphysiques avec l’ail, de la timidité avec le peuplier, de la
mélancolie avec la moutarde ou d’un excès d’autoritarisme avec la vigne. (pas
avec le vin ! ).
Les pétales et les
feuilles devront être cueillies vers 10h du matin de façon à avoir devant soi
quelques heures de plein soleil.
Dans un grand bol de
verre transparent mettez 3 litres d’eau de source pure. Ajoutez 200 à 300
grammes de fleurs en pétales. Placez le bol 4 heures de temps au soleil. Si un nuage
passe quelques minutes il faut recommencer toute l’opération… ! Filtrez,
avec une étoffe en coton, le liquide, dans un autre récipient de verre que vous
remplirez à moitié. Complétez par du cognac pour obtenir environ 2 litres
« d’essence –mère ».
Pour faire un flacon
d’élixir floral, à l’aide d’une pipette, diluez 2 gouttes de cette « essence-mère »
dans un flacon, de 30 ml de cognac. Remuez doucement le flacon pendant 3
minutes.
Posologie : 2
gouttes 3 fois par jour. Vous m’en direz des nouvelles ! avec l’espoir,
avec cet élixir de vous retrouver fidèle à ma chronique le mois prochain !
Addissias !
Jean Mignot le 3
juillet 2022 par 35° à l’ombre