vendredi 15 juillet 2022

A propos de canicule.. histoire de se rafraîchir...

 Histoire de Canicule.. ou jamais vu? ... Histoire de se rafraîchir la mémoire ! ce verbe est bien plus que jamais d'actualité !

1er juillet 1952 Canicule.L'eau manque en région parisienne . Près de 40° en Beauce
2 juillet 1976 : devant la sécheresse, on tente de produire de la pluie en Haute Garonne.
5 juillet 1957 : Canicule. Une partie de la région parisienne est rationnée en eau.
7 juillet 1982 Canicule extrème dans le Sud. 44 ° à Entrecasteaux, 43° au Cannet; 42° à Hyères.
10 juillet 1995: Canicule généralisée. Il fait près de 35° sur toute la France.
13 juillet 1921 : La sécheresse fait des ravages depuis plusieurs mois. Record absolu de chaleur dans le Sud-Ouest avec plus de 40° à l'ombre.
15 juillet 1928 : Véritable fournaise sut toute l'Europe. On se baigne dans la Seine.
21 juillet 1947: début d'une vague de chaleur historique. Pendant 15 jours les températures vont dépasser 35° sur une grande partie de la France.
24 juillet 1947 :la canicule devient exceptionnelle. Les dépôts de glace sont dévalisés.
27 juillet 1933: Canicule sur toute la moitié Ouest de la France. On atteint 40° à Poitiers
28 juillet 1947: c'est un des jours les plus chauds de l'histoire. Record absolu à Paris avec 40.4° à Paris.
30 juillet 1984 : Partout très chaud: jusqu'à 37° dans le Sud-Ouest et 35° sur le bassin parisien.
31 juillet1983: Canicule record: 41° à Vichy, Clermont-Ferrand et Saint Etienne; 39° à Besançon.
J'aurai pu rappeler les violents orages qui dévastent Montauban et la Savoie le 17 juillet 1971, ou de la catastrophe de Saint Prix le 20 ,juillet 1955, ou encore des grélons de 5 cm de diamètre sur Nantes le 18 juillet 1983, de la catstrophe du Grand Bornand le 14 juillet 1987, de la tornade qui dévaste Mirecourt le 11 juillet 1984, du Vieux port de Marseille inondé le 16 juillet 1958, et de la terrible castastrophe d'Auch le 22 juillet 1977.
Certes ces dates sont assez anciennes pour que beaucoup ne s'en souviennent pas. Mais il me semble que le devoir d'informer impose de vérifier auparavant les informations qu'on publie. Alors Mesdames et Messieurs les météorologues regardez un peu en arrière avant d'écrire : 'C'est du jamais vu! " ou " records battus" !
Francoise Prezet
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dimanche 3 juillet 2022

 

 

 

du mois de Juillet 2022

 

 

Juillet, le « Quintilis » du calendrier de Romulus, devenu « Julius » en l’honneur de Jules César sur proposition de Marc-Antoine, son cousin et lieutenant qui devait devenir ensuite Antoine et rival d’Auguste, ne marque aucun début de saison mais il reste un mois très flatteur pour les calendriers car il contient non seulement la fête de la Nation le 14 juillet, mais il marque l’arrivée des vacances et de la canicule.

Pour Charlemagne il était le mois de foins et la révolution en avait fait « messidor », ce qu’il est bien encore dans ses premiers jours, le mois des moissons avant de devenir « thermidor » le mois de la canicule qu’il partage avec son collègue « août ».

« Et je croys se je vous disoye

Les valeurs qui sont en mon fait

Qu’à grant peine creu je seroye,

Et si suis le moys de Juillet,

Je suis joyeux e peu de plet

Pour tous bien faire tost meurir »

Grand Calendrier des Bergers de 1496

Juillet c’est le mois où l’on met le verger en confitures et le potager en conserves.

Depuis le premier du mois, pas question de chômer : « A la saint Thierry aux champs jours et nuits ! ».

Les premiers jours de ce mois sont des jours de références pour la pluie s’il en fait : « Pluie que Saint calais ( le 1er) amène durera au moins six semaines » et pour la fête de la Visitation le 2 «  S’il pleut à la Visitation trente jours de bénédiction ». Las ! cette année le mois de juillet s’inscrit dans la foulée de juin et s’annonce chaud et sec !

Le nœud lunaire du 9 et la pleine lune du 13 vont amener ici ou là un temps plus orageux et les orages du 14 juillet seraient les bienvenus s’ils n’amènent pas trop de grêle. C’est surtout après le nœud lunaire du 22 que juillet entrera dans la canicule, c’est à-dire la période où le soleil se lève et se couche en même temps que la constellation du Grand Chien, l’une des plus anciennes constellations de l'hémisphère nord, du fait de la présence en son sein de Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel, après le Soleil

Le Grand Chien (Canis Major) est une constellation un groupe d’étoiles, située au Sud-Ouest d'Orion, dans le prolongement de son baudrier.  Sa principale étoile est Sirius, la plus brillante du ciel. On y remarque aussi : Mirzam (Bêta) une super-géante, Adara (Epsilon), une autre super-géante, Muliphein (Gamma), Wezen (Delta), Aludra (Eta) et Furud (Dzêta). La mythologie grecque, et plusieurs légendes proposent une explication sur plusieurs d’entre elles. Orion et son chien pourchassant le Lièvre dans le ciel ; Aurore qui donna à Céphale un chien capable de vaincre un renard extraordinaire à la course qui en récompense fut placé par Zeus dans les cieux ; Actéon et son chien Lélaps ; Céphale et Procris fille du roi Erechthée d’Athènes à qui Artémis offre un chien extraordinaire ;  Ulysse et de son chien Argos.

Au ier siècle, le Grand Chien fait partie des 48 constellations répertoriées par Ptolémée dans son œuvre Almageste.

On parle de « lever héliaque », c’est-à-dire le moment où une étoile devient visible à l’est au-dessus de l’horizon, après une période où elle était cachée ou noyée par la luminosité du soleil. Lors du lever héliaque, l'étoile se lève pour disparaître presque aussitôt dans les lueurs du jour naissant

Une étoile réapparaît à l'aube, au-dessus de l'horizon du côté « Est », environ une année après son précédent lever héliaque, une période qui correspond à l'année héliaque de l'étoile.

Une année héliaque est très proche, en moyenne, d'une année sidérale (en moyenne 365,256 363 051 mises à part les différences dues au mouvement propre de l'étoile. Cette approximation est d'autant plus correcte que l'étoile est proche de l'écliptique. Si ce n'est pas le cas, l'année héliaque varie en fonction de la latitude et du moment, en raison de la précision des équinoxes.

Dans l'Egypte antique, le calendrier était basé sur le lever de Sirius, annonciateur des crues du Nil , indispensables à la vie du peuple égyptien.

Les Sumériens, les Babyloniens et les Grecs utilisaient le lever héliaque de plusieurs étoiles pour synchroniser les activités agricoles.

C’est cette période qu’on appelle « canicule ». à cause du lever de la constellation du Chien. Si aujourd’hui ce mot est devenu signe de grosse chaleur, parce que la période correspond à ce moment où il fait chaud – c’est le thermidor du calendrier républicain - dans quelques dizaines de milliers d’années, avec le décalage des systèmes terrestres et planétaires, la canicule tombera en plein hiver !

Quels dictons citer que je ne vous ai déjà donnés, avec souvent aussitôt son contraire ?

Le 13 juillet « C’est vers la Saint Hippolyte que le raisin change plus vite ! » on dit qu’il tourne s’il commence à prendre de la couleur. Mais ce jour c’est aussi la Saint Eugène. Or : « Pluie à la saint Eugène met le moissonneur à la gêne » on comprend bien cela car il n’est pas question d’engranger du blé, du foin ou tout autre moisson si elle est mouillée. « Mais le soleil pompe l’eau c’est signe de huit jours chauds ! ». On trouve encore « Du tonnerre à la sainte Marguerite (le 20) le vilain se console vite ; il n’est jamais assez mouillé pour que le blé soit rouillé ». Le blé ne craindra plus les caprices du ciel. « Vers la Saint Marguerite toujours pluie est maudite, le chou réussit le froment pourrit » et Virgile écrivait « les pluies sont le fléau des moissons mûres ». Sainte Madeline le 22 arrive avec la canicule « A la sainte Madeleine, la noix est pleine, la noisette bonne à manger, le raisin formé, le blé au grenier, la paille au pailler ».

Du 1er au 12 la courbe lunaire est descendante, c’est une bonne période pour tailler, en particulier ce qui a muri ou fleuri. Puis du 12 au 26 en courbe montante ce sera le moment de faire des greffes et des boutures.

Avec le 14 juillet nous avons tendance à penser un peu vite à la prise de la Bastille et aux feux d’artifice en oubliant bien trop vite les origines des deux.

Certes le 14 juillet est bien l’anniversaire de la prise de la Bastille mais ce qu’on célèbre ce jour-là c’est la Fédération, c'est-à-dire ce qui devrait « réunir » ! et symboliser l’Unité Nationale. En 1790 c’était cet enthousiasme qui régnait sur tout le Champ de mars pour la première grande fête de la Nation. En 1792 l’enthousiasme des premières années de la révolution avait largement commencé de s’émousser. En 1880, sur proposition de Benjamin Raspail, le président Jules Ferry promulgua le décret qui fit du 14 juillet notre Fête Nationale, ce qui valut à bien de petits enfants de certains pays (il faut que je fasse attention à ce que j’écris pour ne pas être taxé de racisme !)  de s’appeler « Fetnat » !. L’esprit national était encore bien vivant surtout après les guerres. Aujourd’hui on danse et on tire des feux d’artifice. !  Artifice ?  tiens !  Voilà un mot qui pourrait bien qualifier notre sentiment patriotique d’aujourd’hui ! L’unité nationale après les élections que nous venons de vivre, reste bien une question !

Les feux d’artifice qui réjouissent petits et grands existent depuis bien longtemps. On les retrouve au XVIe siècle dans un ouvrage italien consacré à la guerre. Certes la poudre vient de Chine. Mais le premier grand feu d’artifice tiré en France le fut à Paris place des Vosges, le 7 avril 1612 à l’occasion du mariage de Louis XIII et d’Anne d’Autriche. La vogue de ces feux se répandit bien vite, tant l’homme a été attiré de tous temps par l’image du feu et de l’incendie. ! Dès le Moyen-Âge, l’effet lumineux qui accompagnait l’envoi des boulets de canons exerçait une réelle fascination sur les peuples. Au XVIII e siècle on découvre les effets rougeoyants que procure l’adjonction de limaille de fer. Claude-Fortuné Ruggieri perfectionne cette méthode et depuis Louis XV l’entreprise Ruggieri est indissolublement liée à l’histoire des feux d’artifice. Les cinq frères Ruggieri s’installent à Paris dès 1730 et ils fondent une véritable dynastie toujours présente aujourd’hui même si en 1997 elle s’est alliée avec la dynastie des Lacroix de la région toulousaine. La pyrotechnie est devenue une science que l’informatique permet de porter au maximum de ses possibilités pour notre émerveillement. Même si ça fait beaucoup d’argent qui part en fumée et qui pourrait-être consacré à de plus nobles causes que de réjouir le peuple. !

Comme il est encore temps de cueillir les plantes médicinales, je vous livre cette recette qui découle de la « leibothérapie » ou « Fleurs de Bach ». Le Docteur Edward Bach, un médecin homéopathe et bactériologiste, un Gallois, qui consacra sa vie à identifier les émotions et à tenter de les rééquilibrer, persuadé que "pour être en bonne santé, il faut être en harmonie avec son âme". En se promenant dans la campagne, il s'était aperçu qu'en passant sa main au-dessus de certaines plantes, il ressentait des émotions particulières. Il les a donc définies en 7 groupes qui correspondent aux conflits existant en chacun de nous : la peur, l'incertitude, le manque d'intérêt pour le présent, la solitude, l'hypersensibilité aux influences, le découragement ou le désespoir, la préoccupation excessive du bien-être des autres.

La "mission" des fleurs de Bach vise à éveiller les qualités qui nous font défaut ou développer celles qui sont en veilleuse. C'est ainsi que la fleur de l'Orme (Elm) va agir sur la tristesse ou le découragement en développant une qualité de vaillance et d'optimisme ou que le chèvrefeuille (Honeysuckle) va faire du bien à celles qui souffrent de nostalgie... En traitant les déséquilibres émotionnels, ces élixirs améliorent les conditions physiques.

Au total, le Dr Bach a déterminé 38 états d'âme représentatifs de l'être humain et il leur a trouvé 38 correspondances florales. Elles se prennent de façon ponctuelle ou régulière selon que l'émotion est passagère ou récurrente.

Depuis leur découverte, il y a quelques dizaines d'années, la préparation des élixirs n'a pas changé. Il ne s'agit ni de cocktail d'acides aminés, ni d'oligo-éléments. C'est l'essence de la fleur, son énergie, qui contient l'impulsion thérapeutique. Les fleurs sont cueillies en pleine floraison, puis diluées dans de l'eau pure. Le liquide recueilli constitue l'élixir mère.

Les élixirs s'administrent donc par voie orale, sous forme de gouttes. Ils s'utilisent également en traitement externe, dilués dans l'eau du bain, en frictions ou en massages, mélangés à une crème neutre.

Pour une émotion passagère : versez 3 gouttes de chaque élixir (chaque flacon possède un compte-gouttes) dans un verre d'eau minérale faiblement minéralisée, non pétillante. Remuez pendant quelques secondes avant de boire à petites gorgées. Renouvelez l'opération quatre fois dans la journée et pendant 1 à 5 jours, le temps de rééquilibrer vos émotions.

En traitement de fond (trois semaines environ) pour traiter des émotions plus vieilles : dans un compte-gouttes de 30 ml rempli d'eau minérale non pétillante, versez 3 gouttes de chaque fleur. Agitez. N'utilisez pas plus de 7 fleurs par flacon. Et versez 4 gouttes de ce mélange d'élixirs floraux sur la langue, quatre fois par jour entre les repas.

La camomille apaise la colère et le houx la jalousie. La sauge calme l’impatience - (le 14 juillet dans le calendrier républicain était le jour « sauge ») – La vigne calme la froideur. La sensation de souillure disparaîtra avec la fleur de pommier. C’est ainsi qu’on se débarrasse des angoisses métaphysiques avec l’ail, de la timidité avec le peuplier, de la mélancolie avec la moutarde ou d’un excès d’autoritarisme avec la vigne. (pas avec le vin ! ).

Les pétales et les feuilles devront être cueillies vers 10h du matin de façon à avoir devant soi quelques heures de plein soleil.

Dans un grand bol de verre transparent mettez 3 litres d’eau de source pure. Ajoutez 200 à 300 grammes de fleurs en pétales. Placez le bol 4 heures de temps au soleil. Si un nuage passe quelques minutes il faut recommencer toute l’opération… ! Filtrez, avec une étoffe en coton, le liquide, dans un autre récipient de verre que vous remplirez à moitié. Complétez par du cognac pour obtenir environ 2 litres « d’essence –mère ».

Pour faire un flacon d’élixir floral, à l’aide d’une pipette, diluez 2 gouttes de cette « essence-mère » dans un flacon, de 30 ml de cognac. Remuez doucement le flacon pendant 3 minutes.

Posologie : 2 gouttes 3 fois par jour. Vous m’en direz des nouvelles ! avec l’espoir, avec cet élixir de vous retrouver fidèle à ma chronique le mois prochain !

Addissias !

 

Jean Mignot le 3 juillet 2022 par 35° à l’ombre