du mois de Novembre 2022, d’Halloween et de la Toussaint, du jour des défunts, des chrysanthèmes et du temps…
Nous
fêtons Halloween ce soir du 31 octobre. Demain 1er novembre c’est la
Toussaint !
Halloween,
c’est un mot anglais et non celte, une abréviation de
« allhallow-even » qui signifie « eve of All Saints ». C’est
littéralement : le jour veille de la Toussaint.
Je
ne me lancerai pas dans plus de détails sur l’étymologie d’un mot d’une langue
que je ne connais point. Les dictionnaires sont assez clairs sur ce point. Il
s’agit bien d’une veille de fêtes des saints, qui n’a qu’un lien très lointain
avec notre Toussaint actuelle fête.
A
l’origine, ce que nous appelons Halloween se dit en gaélique « Oiche Sahmhna ».
C’est la fête de Samain ou Sahmain qui marquait la fin de l’été chez les Celtes
et le début de la saison d’hiver.
Comme
ils comptaient en nuits et non en jours, sur deux cycles de six mois, la veille
du début du cycle sombre de l’année était le soir sacré où on célébrait les
ancêtres, les héros et les morts, avant les inquiétudes et les rigueurs de
l’hiver. On se préparait à « hiverner » comme l’ours et on invoquait, par des
rites, le futur renouveau de la terre.
Dans cet intervalle incertain entre deux cycles, rodent les âmes des
morts, les esprits reviennent d’outre-tombe pour errer sur la terre des
vivants. Le mois était ainsi associé à la notion de la mort. C’est le mois de
Samhain, le Mid Samm. Cela a donné le mot « Halloween » qui est le soir sacré
et non l’Hallowwen qu’on nous présente.
Une
fête essentiellement commerciale où l’on célèbre la laideur, les sorcières,
voire d’autres rites d’aspect satanique, sans se poser la question sur
l’éducation que nous donnons ainsi à nos « chères têtes
blondes » ! Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour eux sans se rendre
compte que nous tombons dans le panneau de cette manipulation commerciale. Ne
pourrait-on faire preuve d’un peu d’imagination, et chercher à faire la fête
autrement, et inventer une nouvelle façon de fêter cette fin octobre et
l’entrée en novembre en rappelant la mémoire de nos défunts. Car la mort fait
bien partie de la vie !
Comment ce jour des
morts, d´origine éminemment païenne depuis 3000 ans, en viendra-t-il à côtoyer
le jour des saints et martyrs de la tradition chrétienne qui cherche à le
récupérer depuis 1000 ans ?
Dès l00 avant
JC, à Rome, le culte le plus populaire est celui d’Isis. Du 29 octobre au 1er
novembre, se déroule l’Inventio d’Osiris, jours de jeûne et de lamentations où
Isis cherche le corps démembré de son époux Osiris. De nombreux rites
funéraires finissent dans la joie quand le corps du dieu est retrouvé et
ressuscité. C´est la forme romanisée des multiples cultes solaires d´origine
orientale. Au fil du temps, l’assimilation se fera entre les fêtes du
soleil- dieu et celles des empereurs voulant être le dieu de la cité. Le 1er
novembre deviendra la fête du César en place et fête de la ville de Rome.
Plus tard, au
7ème siècle, apparaîtra dans le calendrier, un St Césaire, sans
aucune trace historique, patron de la ville de Rome dont on ne connaît qu’une
vague légende autour d’un meurtre rituel. Il aura son oratoire au Palatin, dans
le palais des empereurs, sera fêté le 1er novembre et aura une 2ème
fête dans l’année, le 21 avril, dont la tradition fait l’anniversaire
légendaire de la fondation de Rome par Romulus. Le 1er novembre
restera la St Césarien à Rome jusqu’au XVIème siècle malgré
l’institution papale de la Toussaint survenue entre-temps.
Mais d’où
vient la Toussaint chrétienne ? Dès les premiers siècles, l’Eglise chrétienne
entretiendra le culte des martyrs, dont l’exemple, très vite amélioré par la
légende, servira sa « propagande », (il ne faut pas avoir peur du
mot. D’aucuns diraient même son prosélytisme !) Toute communauté
humaine, secte, religion, parti, tribu ou nation l´a fait. Et la rumeur est de
tous temps. Parmi les diverses fêtes des diverses Eglises d’Orient et
d’Occident ce sera le 13 mai de l’Eglise d’Edesse qui se généralisera en
Orient comme fête de tous les martyrs. Mais, le 23 novembre 602, Maurice 1er,
empereur d’Orient fort impopulaire en Italie, est assassiné à Constantinople
par Phocas qui lui succède. Phocas reste à Constantinople, capitale politique
et commerciale de son empire ; mais il envoie ses images-icônes pour
le représenter à Rome, capitale historique de l´empire où seul le pouvoir du
pape est en place. Le 25 avril 603, le clergé et le peuple de Rome accueillent
dans la joie les images-icônes de leur nouvel empereur Phocas. Et le pape
Grégoire le Grand les fait déposer dans l’oratoire de St Césaire au Palatin
pour qu´on puisse prier pour l´empereur-dieu ; la transmutation de César en St
Césaire s´effectue. Peu après, en 608, pour le remercier de sa fidélité à
l’empire byzantin en ces temps troublés (les Lombards en Italie, les Perses en
Orient), Phocas fait don au récent pape Boniface IV d’un bien d’Empire qui
garde une valeur symbolique païenne au milieu de la ville de Rome, le Panthéon.
Ce temple, le plus grand
de Rome, doté de la plus grande coupole de maçonnerie construite jusqu’à
aujourd´hui, avait été construit sous Hadrien, l’empereur-philosophe, qui le
voulait ouvert à tous les dieux de l’Empire. Il fut inauguré en 125. Et au 6ème
siècle, dans Rome en voie de christianisation, le Panthéon était encore
le temple de Cybèle, la mère des dieux, dont le fils Attis avait un culte
qui préfigurera le culte de Jésus. Bien vite vidé de ses idoles, le
Panthéon est transformé en église. Cependant, la fête orientale chrétienne du
13 mai attribuée à tous les martyrs, se diffusait à Rome par les nombreux
missionnaires/émissaires de l’empereur de Constantinople comme par les
commerçants vendeurs de reliques. Aussi, en 610, le 3 des ides de mai (soit le
13 mai) fut l’occasion de dédier l’ex-panthéon à tous les martyrs et à Marie,
mère de dieu. Le passage des multiples dieux païens, de Cybèle et d’Attis,
s’organisait vers les multiples martyrs et saints, Marie et Jésus. Le 13
mai 610 donc, Boniface IV fit du panthéon l’église de Ste Marie-aux-martyrs.
La fête chrétienne de
Toussaint se préfigure, mais on la célèbre d’abord le 13 mai !
La Toussaint
passe au 1er novembre. En Gaule où restent bien peu de traces romaines
après les grandes invasions, la nouvelle évangélisation se fera surtout par les
moines irlandais, l’Irlande ayant été d´abord le lieu de refuge du celtisme
contre Rome, et restant ensuite le sanctuaire du premier christianisme lors des
invasions barbares. L’amalgame réalisé par l’Eglise
celto- irlandaise favorisera la pénétration des moines irlandais en
Gaule. Leur succès fut en particulier dû au soutien de Charlemagne, empereur en
768. Chef barbare, voulant recréer un grand empire à l’image de la Rome antique
prestigieuse, il se trouva fort soutenu par le pape d’autant qu’il protégeait
Rome contre les Lombards. Et il favorisera ces moines irlandais qui unifient
les traditions celtiques, germaniques, et romaines de son empire, et qui
l´allient à Rome. Les moines irlandais, eux, se trouvèrent confrontés au
paganisme celtico-romain de nos régions, et entre autres à la fête
traditionnelle de Samhain qui persistait dans la culture populaire. En 775,
Kathwulf, ecclésiastique anglo-saxon, écrivit à Charlemagne en lui demandant
d’instaurer une fête de tous les saints. Peu après, en 798, un concile à
Riesbach crée une fête nouvelle, aux calendes de novembre, la Toussaint. L’idée
vient d’Alcuin, abbé à Tours mais originaire d’Angleterre ; et Tours
sera le seul endroit où la Toussaint sera fêtée à la fin du 9ème siècle.
Diverses explications ultérieures tenteront de « romaniser »
l’origine de la fête, de la faire venir de Rome si pas de Palestine ;
mais les documents prouvent que ce sont les influences gallicanes
du temps de Charlemagne qui feront adopter cette fête à Rome. Rome ayant
rompu ses origines orientales, le culte de César/St Césaire était devenu
moins primordial, et il parut donc de bonne politique de plaire à Charlemagne
en déplaçant la fête des martyrs du 13 mai au 1er novembre. St
Césaire n’y perdait rien, gardant sa fête le 21 avril. La diffusion de cette
fête sera lente, au rythme de la lente progression de l’omniprésence de
l’église de Rome et de ses clercs. En 835, l’occasion d’un voyage de Grégoire
IV en France fera célébrer la Toussaint pour la première fois par les évêques
en présence du roi Louis le Pieux.
Ce n´est qu´en 1314 que
la Toussaint est adoptée à Angers puis en 1580 que le pape Sixte IV en fera une
des grandes fêtes chrétiennes qui se célèbre le 1er novembre et
précédera dorénavant et dominera en renommée la tradition populaire du jour des
morts.
Car la façon dont on
parle de la Toussaint comme étant le jour des morts est une erreur
La Toussaint ce n’est pas
le jour des morts, C’est plutôt une fête de la résurrection. C’est le lendemain
que l’on commémore les défunts dans l’Eglise catholique. Mais le fait que la
Toussaint soit un jour férié, fait qu’on profite de ce jour pour aller dans les
cimetières sur les tombes de nos défunts à grand renfort de chrysanthèmes et
une fois de plus une bonne aubaine pour leur commerce.
En 910, le petit-fils de notre
Bernard de Septimanie et de notre Dhuoda uzétienne, Guillaume le Pieux, fonde l’abbaye de Cluny.
Toute la politique religieuse de Cluny, dont l’abbé est un personnage fort
influent, consistera à réanimer ou à créer un calendrier liturgique calqué sur
celui des traditions locales imprégnées de celtisme. Vers l’an I000, Odilon, 3ème
abbé de Cluny, se décide à généraliser et imposer à tous les monastères sous
son obédience, la commémoration des défunts, au 2 novembre.
Toussaint, qu’en pensent
les laïques ? La
laïcité compte ses héros et ses martyrs au long de son histoire, chacun, célèbre
ou plus obscur, porteur d’une idée neuve, ou d’une idée à défendre dans la
liberté. Les martyrs de la liberté de pensée depuis Galilée ou même depuis
Prométhée, représentent chacun une étape de l’évolution des connaissances et de
l’humanité. Pour les laïques, hommes et femmes bien vivants au XXème siècle,
les valeurs, morales ou politiques, religieuses, philosophiques ou simplement
humaines, sont proposées, défendues et transmises par des hommes et des femmes.
Par un curieux retour aux
sources de l’Histoire, c’est dans le Panthéon de Paris, inspiré directement du
Panthéon d’Hadrien à Rome, que sont ensevelis les martyrs ou héros de notre
pays, « saints laïcs » de nos républiques successives ! voire de
nos Présidents, puisque chacun y va de sa cérémonie « liturgique »,
toujours très belle, soulignant l’entrée au Panthéon de nos grands hommes et
célébrant les valeurs qu’ils représentent. On n’est pas si loin que ça des
origines de la Toussaint.
Je laisse à ceux qui le
souhaitent, voir dans la mort un mystère. Je constate qu’au-delà d’une
religion, perdure cette coutume du jour des morts, le 2 novembre, pour se
recueillir devant une tombe ou pour penser aux défunts de nos familles. Selon
nos goûts, et aussi notre bourse, - jour faste pour les fleuristes ! - nous
achetons cette fleur automnale et rayonnante, le chrysanthème, qui, de
l’Europe au Japon, l’empire du soleil levant, est un symbole solaire de
longévité et d’immortalité.
Cette
fleur originaire de Chine était cultivée comme une herbe. Elle est décrite dans
des textes remontant au XVème siècle avant JC. Elle fut importée au Japon
autour du VIIIème siècle après JC où elle est devenue une fleur sacrée au point
que la plus éminente décoration officielle de ce pays est l’Ordre du
Chrysanthème. Introduite en occident en 1753, par Linnaeus, un botaniste
suédois, il la baptisa en combinant les mots grecs « chrystos » et
« anthemon ».
En
fait les dessins de cette fleur sur les poteries chinoises en disent souvent
plus que les textes eux-mêmes. Comme herbe elle était sensée détenir l’énergie
de la vie. Les Chinois utilisaient les racines bouillies pour soigner les maux
de tête, et nous avons pu voir à la télévision cette semaine, que les Japonais
font des salades avec les pétales.
Selon
une légende chinoise, il y a 3000 ans, un empereur apprit que l’île de la
libellule, dans la mer du soleil levant (Japon) poussait une herbe qui pourrait
lui rendre sa jeunesse. Mais comme seulement la jeunesse pouvait la cueillir,
il envoya douze jeunes hommes et douze jeunes filles sur l’île. Ils
atteignirent l’île après avoir survécu à de fortes tempêtes et un serpent de
mer, mais ils ne trouvèrent ni herbe magique ni habitant sur l’île. Ils décidèrent
d’y rester. Ils choisirent le chrysanthème pour les représenter auprès de la
Chine.
Bien
sûr les Japonais ont une autre version. Selon eux, à l’aube des temps, il y
avait beaucoup de dieux au ciel, tellement que le dieu Izanagi et la déesse
Izanami furent envoyés sur terre par un pont de nuages. Une fois sur terre, la
déesse créa le dieu des vents, de la montagne, de la mer et bien d’autres. Mais
elle mourut en créant le dieu du feu. Izanami manquait beaucoup à Izanagi. Il
la suivit dans la nuit noire où elle était partie. A la vue de ce lieu vile il
s’enfuit mais il fut poursuivi par le vieux Hag de la nuit noire. S’échappant
de justesse, le dieu Izanagi alla se purifier en prenant un bain dans un
fleuve. Lorsqu’il jeta ses vêtements et qu’ils touchèrent le sol il se
changèrent en douze dieux. Ses bijoux devinrent des fleurs, un bracelet, un
iris, un autre un crocus, et son collier un chrysanthème : « le
kiku ».
Cette
fleur, reprise dans de nombreux blasons, est symbole de paix, de noblesse et de
longue vie. Outre son symbolisme, il se trouve que cette époque est celle où
elle fleurit chez nous. De là à en faire la fleur favorite dans nos cimetières,
il n’y a qu’un pas que nous avons franchi.
Bonne
fête de la Toussaint et bonne commémoration de défunts, en particulier de vos
familles.
Ce neuvième mois de
l’année, comme son nom l’indique selon l’antique calendrier romain, aujourd’hui
onzième, est profondément marqué par l’évolution du temps selon la courbe du
soleil et la position de la terre sur son orbite, ainsi que par la lune. D’où
les frimas qui s’annoncent, c’est le Frimaire de la Révolution. Mais Frimaire
il ne sera que dans la deuxième quinzaine après le 22, souvenez-vous, le
décalage du calendrier républicain, et il reste Brumaire la première
quinzaine : « Novembre, le mois des brumes, réchauffe par-devant
et refroidit par derrière. » Et : « A la mi-novembre
passée, il peut venter et neiger » !
Ce n’est pas encore l’hiver !
mais la nuit qui devient plus longue que le jour. Ce sont les ténèbres qui
prennent le pas sur la lumière.
Il est amusant de noter
que c’est dans ces jours de fin octobre, qu’a été fixé le passage à l’heure
d’hiver, qui nous plonge encore plus rapidement, dans la nuit du 29 au 30
octobre cette année, dans les ténèbres.
Comme notre mémoire est
très limitée dans le temps on dit toujours que ce changement d’heure est dû au
choc pétrolier de 1976. Certes c’est exact, mais on oublie que bien avant cette
date, les changements d’heure existaient, tous avec l’objectif de faire des
économies, y compris de bout de chandelles comme le préconisait le grand
Benjamin Franklin dans un article publie en 1784 dans le journal de Paris,
article que vous pouvez retrouver dans ma chronique du mois d’octobre.
Il
ne faut pas oublier que ce changement d’heure date de 1906. Il n’y a plus
beaucoup d’Anciens pour s’en souvenir ! A cette époque on avançait le
temps légal d’une heure par rapport au temps universel. En 1940, sous
l'Occupation, la France pratique l'heure d'été avec une différence entre zone
libre et occupée : la zone occupée administrée par le commandement territorial
allemand Militärbefehlshaber Frankreich (général Otto von Stülpnagel) se met à
l'heure allemande. Il faut à l'époque ajouter deux heures en été par rapport à
celle de Greenwich et une seule en hiver (système actuel). Ce décalage entre
zones libre et occupée bouleverse les correspondances de la SNCF (les trains
venant de la zone libre continuent de circuler avec une heure de retard dans la
zone occupée, les trains venant de la zone occupée continuent d'attendre une
heure supplémentaire à la ligne de démarcation). On imagine facilement la
pagaille qui découlait de ce décalage. La compagnie ferroviaire propose alors
au régime de Vichy de s'aligner sur l'heure allemande, ce qu'il fait par le
décret du 16 février 1941.
Le 14 août 1945, à la
Libération, l'heure d'été est abandonnée par le Gouvernement provisoire. Il n’est pas question de s’aligner dans le
contexte de la victoire, sur « l’heure allemande ». On ne se pose pas alors vraiment
la question de l’économie. Mais on maintien un décalage d’une heure sur l’heure
du soleil. Ce n’est que trente ans plus
tard, que les gouvernements reprirent plus sereinement la question et prirent
la décision que nous connaissons qui permet d’adapter le rythme de vie au
rythme du soleil. Mais cette fois
l’heure d’été est de deux heures en avance sur le TU et sur l’heure du soleil.
Ce changement a été étendu au point que maintenant c’est fin octobre, et non plus
à l’équinoxe de septembre qu’on change d’heure. Décidément, les tribulations
des réformes successives des calendriers à travers les siècles nous
poursuivent, et nous ramènent sans cesse à des pratiques ancestrales sur
lesquelles nous n’avons que peu d’informations, ou dont nous n’avons que très
peu conscience, au point d’oublier leur signification profonde.
Les proverbes, dictons et
autres observations pour ce mois de novembre n’en prennent que plus
d’importance.
Novembre sera marqué
cette année par une éclipse totale de lune le 8, jour de Pleine Lune mais non
visible en France. Une éclipse de
Lune se produit lorsque la Lune passe dans l’ombre ou la pénombre de la Terre.
Le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés. C’est pour cela que l’on observe
des éclipses au moment de la pleine lune. Mais cela
n’arrive pas à chaque pleine lune, car le plan de
l’orbite de la Lune est incliné, par rapport au plan de l’orbite terrestre. La prochaine fois ce
sera t le 20 décembre 2029... et l’éclipse sera visible en France. Les scientifiques
nous prédisent un spectacle incroyable toute la nuit ! Notez la date sur vos
agendas !
C’est toujours aux
approches de la Nouvelle Lune ou de la Pleine Lune ou à plus forte raison quand
il y a une éclipse qu’il y a des perturbations atmosphériques et des
changements de temps. « L’hiver sera particulièrement vigoureux s’il
tombe à la saint Martin ». mais un autre dicton nous dit : « Si
l’hiver va droit son chemin, vous l’aurez à la saint Martin, et s’il trouve
quelque encombrée, Vous l’aurez à la saint André »
En Europe occidentale, un
réchauffement de l’atmosphère se produit souvent fin octobre ou début novembre.
C’est « l’été inden ou l’été
des Indiens » cette douceur qui va se prolonger dans les
premiers jours de novembre grâce aux vents de sud-ouest. Cette période est
suivie de « L’été de la Saint Martin » ou « Petit
été », contrebalançant les saints de glace d’avril/ mai.
Puissent ces quelques
lignes et le rappel des origines de ces fêtes nous faire tous réfléchir !
Amitiés et A Diou
sias !
Jean Mignot ,
en cette veille du 31
octobre 2022, où les ténèbres, après le changement d’heure, deviennent plus
lourdes que le jour.